Par Fabien 27 juin 2022

Réaliser le rêve (nord-) américain

La traversée de l’Atlantique, ce n’est plus ce que ça a déjà été. Seulement besoin de trouver un vol, d’avoir en main son passeport et quelques bagages, puis le tour est joué.

Mais qu’en est-il lorsque le voyage est à aller simple et pour du long terme? Est-ce aussi facile à planifier qu’une escapade de quelques jours? Pas tout à fait!

Entre les démarches administratives, le changement d’emploi, de logement et l’éloignement de la famille, une expérience riche en émotions attend les candidats. C’est le moins que l’on puisse dire.

Le jeu en vaut-il la chandelle? On a posé la question à cinq de nos employés partis de France et maintenant au Québec.

Voici leur récit!

Qu’est-ce qui t’a motivé à tenter l’expérience internationale?

Katia Bertagnin


Katia Bertagnin, Responsable de la charge de projets

C’est quelque chose qu’on avait en tête depuis longtemps avec mon conjoint. On a laissé murir la réflexion sachant que si on tentait une immigration internationale, ce serait pour une installation définitive.

On a comparé plusieurs pays qui nous intéressaient sur différents critères: politique, accès à l’emploi, possibilités d’évolution… On a choisi le Canada, car c’était le pays qui correspondait le plus à notre projet de vie.

Mathieu Licheron


Mathieu Licheron, Expert qualité

J’avais le projet canadien en tête depuis très longtemps, depuis que j’étais étudiant en fait. Plusieurs de mes amis dans les dernières années ont fait le saut au Canada, alors j’avais déjà des connaissances sur place. Leurs retours d’expérience positifs nous ont rassurés et ça s’est passé assez rapidement ensuite.

Sophie Gonzalez


Sophie Gonzalez, Conceptrice en intelligence artificielle

Ce n’était pas ma première expatriation, après la Belgique et Singapour. J’avais envie de changer de pays et pourquoi le Canada? Parce que je cherchais un endroit où je pourrais poursuivre une carrière, où il y aurait des opportunités intéressantes et où j’aurais un bon niveau de vie.

Quelles étaient tes plus grandes craintes lorsque tu as fait le saut?

Thibaut Biscay


Thibaut Biscay, Développeur Full-Stack

Pour moi, c’était surtout la partie administrative! J’avais ma sœur déjà à Montréal, donc pour l’intégration, ce n’était pas un problème.

Sophie Gonzalez

D’une certaine manière, c’est de devoir refaire toute sa vie à l’étranger, de refaire un cercle social, de trouver ses marques, surtout lorsqu’on part toute seule. On doit aussi s’habituer à la gastronomie du pays!

Mathieu Licheron

Je crois que c’est le cas pour beaucoup d’expatriés: le côté familial. Nous avons deux enfants en plus, donc c’est la crainte de se retrouver isolés, sans amis ou membres de la famille à proximité. D’un autre côté, étant maintenant au Canada, on leur offre un cadre de vie où ils pourront mieux s’épanouir.

Katia Bertagnin

On n’a pas pu faire de repérages comme on l’aurait voulu en raison de la pandémie. Donc au moment où on est arrivés sur le sol, c’était la première fois de notre vie qu’on mettait les pieds au Canada. C’était un peu angoissant.

L’autre crainte était d’arriver tous à s’adapter à notre nouvelle vie. On a fait le voyage en famille avec notre fille et notre chat. C’est une grande organisation et chacun doit individuellement avoir la capacité de s’adapter.

Quel a été ton premier contact avec Uzinakod?

Constance Moreau


Constance Moreau, Analyste d’affaires

J’avais vu passer l’information aux Journées Québec France qu’Uzinakod recrutait. J’ai pu rencontrer Audrey (Analyse) et Gabrielle (Ressources humaines) en entretien par la suite.

Katia Bertagnin

Mon conjoint a trouvé un emploi le premier, mais de mon côté, je me sentais beaucoup plus à l’aise d’arriver également avec un emploi en poche. J’ai donc postulé à plusieurs offres via les Journées Québec France. C’est là que j’ai eu mon premier contact avec Uzinakod en avril 2021 avant d’arriver plus tard en septembre.

Sophie Gonzalez

Je suis passée par les Journées Québec France et mon premier contact a été Érika (Ressources humaines). Elle m’a vraiment accompagnée de ce point de vue. À mon arrivée, j’ai été mise en contact avec Katia et d’autres expats qui venaient d’arriver. Ça a énormément participé à ce que mon arrivée se passe bien en me partageant leurs retours d’expérience.

Mathieu Licheron

J’étais déjà arrivé sur le territoire canadien, avec un PVT et une offre d’emploi. Celle qu’Uzinakod proposait sur LinkedIn a attiré mon attention et me parlait beaucoup pour l’aspect multiprojets, la mise en place de la pratique qualité et l’autonomie dont je bénéficierais.

J’avais d’autres offres sur la table, mais j’ai relancé Uzinakod, car j’ai eu un très bon feeling avec Sarah (Ressources humaines), Joanna (Bureau de projets) et Audrey (Analyse).

Katia Bertagnin

Comment s’est déroulé le processus d’immigration?

Katia Bertagnin

Avec Uzinakod, c’était un suivi, une présence pour s’assurer que tout se passe bien. C’est important dans ce type de procédure internationale de sentir que tu as des personnes derrière toi si tu en as besoin.

On m’a rapidement mise en relation avec Joanna qui avait un profil d’immigration similaire au mien. Elle a pu me partager beaucoup d’information et de conseils, en plus de soutien aussi. On se sent intégrée aux équipes avant d’arriver, ce qui est un confort supplémentaire.

Constance Moreau

Uzinakod a été là du début à la fin. Gabrielle m’a énormément guidée, même si j’étais très bien renseignée puisque c’était un projet que j’avais depuis longtemps. Pour chaque question ou préoccupation, j’ai pu communiquer avec elle directement pour être rassurée ou pour obtenir des confirmations à mes hypothèses. J’ai été guidée pas à pas.

Mathieu Licheron

Étant entre deux statuts, il risquait d’y avoir une courte période où j’allais me retrouver sans permis de travail. Avec Sarah, on a fait la demande de permis associé A75 avec Uzinakod. Elle a fait toutes les démarches du côté de l’immigration et m’a simplement transféré les documents pour compléter ma demande. J’ai aussi eu un entretien avec maître Qiu Di Guo pour discuter des particularités de notre situation.

Thibaut Biscay

L’équipe d’avocats mise à ma disposition a complété mon dossier en un rien de temps. Les suivis étaient constants de leur part. Lorsque j’ai dû aller à la frontière pour compléter la procédure (un samedi), j’ai pu avoir Sébastien (cofondateur) et Érika au téléphone qui ont pu régler quelques préoccupations dans le quart d’heure qui suivait. J’ai été vraiment bluffé à ce niveau-là!

Sophie Gonzalez

Comment as-tu réussi à trouver ton premier logement ici?

Sophie Gonzalez

J’ai eu beaucoup de conseils des collègues sur les quartiers et j’ai utilisé des outils comme Marketplace. J’ai découvert que les Québécois déménagent principalement le 1er juillet. En arrivant en octobre, il y avait assez peu de choix! J’ai été aussi très surprise que les logements à louer entièrement meublés étaient très rares à Montréal. Ça ne coulait pas de source pour moi!

Thibaut Biscay

Je ne prends jamais un appartement à distance! Avec ma conjointe de l’époque, on avait pris un Airbnb sur le très court terme. On a ensuite été en colocation le temps de faire le tour des offres de logements qui se libéraient en dehors des périodes classiques.

On avait ciblé quelques quartiers qui nous intéressaient et on savait lequel on souhaitait éviter à tout prix: le Plateau Mont-Royal. On ne voulait surtout pas alimenter ce cliché!

Constance Moreau

C’est indirectement par une Instagrammeuse française, disant avoir trouvé son condo au Québec grâce à une courtière immobilière. La fille de mon ancienne chef, qui habite maintenant à Montréal, est allée faire des visites avec la courtière. Ça nous a permis de comparer deux logements qu’on avait trouvés. On a pu faire un choix plus éclairé, et ce, malgré la distance.

Mathieu Licheron

On a d’abord trouvé un logement temporaire pour deux mois qui était loué par un couple de Français qui rentrait au pays pour l’été. On l’avait trouvé nous-mêmes via la plateforme de petites annonces Kijiji, tout comme les deux autres qui ont suivi.

Katia Bertagnin

Notre situation familiale faisait qu’on ne voulait pas arriver dans un logement temporaire. Par un concours de circonstances, j’ai rapidement eu une place en garderie pour ma fille. On a donc pu identifier les quartiers à cibler pour pouvoir facilement la déposer en allant au travail. Les visites étaient faites pour nous en visioconférence grâce à une courtière. Le fait que cette dernière était sur place pouvait rassurer les propriétaires et ajouter beaucoup de sérieux à notre démarche.

Qu’est-ce qui te plaît le plus de ta nouvelle vie à Montréal?

Constance Moreau

Ce qui me plaît le plus, c’est le confort de vie. Comparativement à Paris où les logements sont très chers et tout petits, je vis ma vie avec le «rêve américain»: condo avec piscine intérieure chauffée et salle de billard. J’en rêvais et c’est absolument inaccessible en France.

Katia Bertagnin

Ce qui a été le plus frappant pour nous a été la qualité des relations humaines. Les mentalités sont globalement différentes. Tout le monde est dans la bienveillance, dans l’aide. Il y a beaucoup de civisme!

Il y a aussi la sécurité, la prise en charge des enfants au niveau scolaire ou même préscolaire. Au niveau du travail, les mentalités sont très différentes, plus axées sur la méritocratie.

Mathieu Licheron

C’est vraiment un ressenti, mais c’est plus calme de manière générale. En Île-de-France, c’était la course tout le temps: le transport, le stress, les devoirs à faire… Tu ne t’en aperçois pas, mais tu es dans un sprint constant. Maintenant qu’on est ici, on se rend compte qu’on a du temps, qu’on est près du travail tous les deux, que les enfants peuvent jouer au parc tranquillement avec leurs amis…

Aussi, un truc qui change beaucoup quand tu arrives à Montréal, c’est le tutoiement. Ça brise une barrière directement. Ça peut faire étrange au départ, mais ça change l’état d’esprit dans lequel tu passes la journée.

Thibaut Biscay

À Montréal, on a les avantages d’une ville internationale sans avoir forcément les inconvénients. On n’a pas la sensation d’être étouffé par les édifices, même quand on est au beau milieu de la ville. Avec les parcs un peu partout, c’est une très grande ville dans laquelle on respire bien.

Mathieu Licheron

Penses-tu t’établir au Québec pour le long terme?

Mathieu Licheron

Pour le moment, on veut au moins obtenir notre citoyenneté. Notre demande de résidence permanente est déjà en cours, donc on se voit ici pour encore plusieurs années.

Thibaut Biscay

Pour l’instant, je prévois rester ici. Je dois simplement me motiver à affronter les démarches administratives en vue de la résidence permanente!

Katia Bertagnin

Si on a fait cette démarche d’acheter au Québec (à Lévis), c’est pour offrir une stabilité à notre fille et pour nous aussi. C’est pour du long terme!

Sophie Gonzalez

Un moment, j’aimerais bien me caler dans un pays définitivement. J’attends d’avoir complété un an avant de voir si je veux rester pour de bon, pour avoir un meilleur historique. Pour le moment, c’est ultra positif. J’ai survécu à l’hiver, ce qui me faisait peur!

Conclusion

L’aventure semble plaire à nos nouveaux camarades. Comme Constance l’a dit, si c’était à refaire, elle n’aurait pas attendu aussi longtemps avant de se lancer malgré le défi que ça représente.

Pour Uzinakod, compter sur des talents provenant des quatre coins du monde, tout en mettant de l’avant ses racines québécoises, c’est une réelle source de fierté.

Accompagner nos futurs collègues dans le processus d’immigration et les mettre en relation avec des avocats experts dans le domaine va tout simplement de soi. C’est avec plaisir qu’on va poursuivre cette tendance, et pas uniquement pour les Français bien sûr!

Toi aussi, tu veux réaliser ton rêve nord-américain? Fais-nous signe pour voir comment on peut t’aider dans tes démarches.

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