Par Fabien 5 déc. 2022

Travailler au-delà des frontières, c’est possible?

Au cours des derniers mois, plusieurs entreprises ont émis le désir de rapatrier leurs employés au bureau, au minimum quelques jours par semaine. L’état d’urgence étant derrière nous (pour de bon on l’espère), le besoin de travailler 100% à distance n’était plus justifié selon leurs dirigeants.

Chez Uzinakod, bien qu’on encourage la présence au bureau de diverses façons, c’est plutôt le phénomène inverse qui s’est produit! Nos employés ont toujours le choix de travailler du bureau ou de la maison… et il y a maintenant de nouvelles possibilités.

À la lumière des expériences fructueuses de télétravail à l’étranger de certains de nos collègues (incluant Aurore qui a agi en quelques sortes comme cobaye), on a mis en place à l’automne 2022 un projet pilote encadrant le télétravail hors Québec.

Dans le cadre de cette nouvelle pratique organisationnelle, il est primordial de prendre en compte les effets sur les parties prenantes à savoir les membres d’équipe et les clients. Mais d’abord, découvrons le ressenti de plusieurs employés qui ont pu profiter de cette politique.

L’appel de l’aventure

On en a déjà parlé plusieurs fois, mais on compte bon nombre d’expats chez Uzinakod. C’est donc tout à fait naturel pour certains d’entre eux d’être tentés par un retour au bercail sans avoir à monopoliser toutes leurs journées de vacances de l’année.

C’est la raison principale qui a motivé Lucie (conseillère en acquisition de talents), Kevin (technicien informatique) et Sophie (conceptrice en intelligence artificielle) à profiter de cette politique pour retrouver leurs proches en France.

«Les retrouvailles après un an de séparation, ce ne sont clairement pas des vacances! C’est tellement tentant de voir le plus de personnes possible que c’est compliqué de choisir. C’est donc bien de pouvoir le faire sans vider notre banque de congés.»
– Lucie

Pour d’autres, c’est l’occasion de rayer des éléments de leur bucket list en ajoutant quelques destinations à leur palmarès de pays visités. C’est notamment le cas de Khouloud (Analyste d’affaires | Chargée de projets):

«Ce qui m’a motivé, c’est l’envie de voyager, alimentée par le fait que c’est permis par l’employeur. Ne pas profiter de cet avantage, c’est passer à côté de quelque chose.»
– Khouloud

Le plus grand bénéfice

En effectuant un séjour de plusieurs mois, Khouloud estime que cela lui permet de vivre réellement la culture d’un pays, de découvrir sa langue et de prendre les habitudes de l’endroit tout en tissant des liens avec d’autres digital nomads qui vivent la même expérience.

«C’est aussi une excellente façon de profiter du beau temps et de raccourcir l’hiver!»
– Khouloud

Évidemment, retrouver son ancienne vie ne serait-ce que pour quelque temps est le plus grand bénéfice de nos expats. En plus de revoir bon nombre de proches, Lucie en a profité pour rencontrer pour la toute première fois le bébé de sa meilleure amie. 🥰

Le principal défi: Organiser son horaire

Selon l’endroit choisi pour travailler à l’international, il est évident que l’employé doit adapter son horaire de travail. Malgré tous les efforts qui peuvent être déployés, on ne peut pas s’attendre à ce qu’il soit identique au nôtre.

Ainsi, un seul mot d’ordre: l’adaptation! Il faut bien gérer son horaire et l’optimiser au maximum. Pour Kevin et Sophie, la formule était la suivante: matinées en solo, pauses lunch prolongées et après-midi souvent remplis de rencontres Teams!

«Dans mon cas, l’horaire de travail a été décidé avec mon gestionnaire avant mon départ. Le matin, je m’organisais pour faire les tâches administratives et plus du travail dans l’ombre. L’après-midi, je restais disponible pour effectuer du support.»
– Kevin

Est-ce possible de rester efficace en étant décalé la moitié de la journée? Sophie en est convaincue!

«En vrai, d’un point de vue gestion de l’horaire, c’était encore plus productif qu’à l’habitude. Mes heures de travail le matin (sur lesquelles je suis toujours plus productive) étant garanties sans interruption, c’était top!»
– Sophie

Pour un globe-trotter comme Khouloud (qui en sera bientôt à sa troisième expérience de télétravail hors Québec), c’est plutôt la destination qui a été choisie en fonction de l’horaire dans le but de faciliter son travail et d’assurer la même qualité de service que si elle était à Montréal.

«Pour mon prochain périple l’hiver prochain, j’ai choisi le Mexique et le Brésil pour pouvoir plus facilement respecter mes engagements professionnels. Après avoir tenté l’expérience européenne (au Portugal), je me suis rendu compte que j’étais coincée entre deux fuseaux horaires: celui du Québec (où se trouvent amis, collègues et clients) et celui de la Tunisie (où se trouvent des membres de ma famille). L’Europe et la Tunisie sont donc barrées de ma liste!»
– Khouloud

Le bonheur des employés importe, mais celui des clients aussi! Il est donc important de les conscientiser sur cet avantage offert et les petits impacts que cela peut avoir sur un projet.

Par exemple, à partir d’une certaine heure, la personne contact chez Uzinakod peut ne pas être joignable à l’instant T et il faudra attendre au lendemain. En présentant correctement la politique avec ses bénéfices et ses ajustements en termes d’organisation, tout le monde s’y retrouve.

La clé du succès? Bien se connaître!

Ah, le voyage! Que ça se déroule bien ou moins bien, des occasions d’apprentissages se présentent à tout coup. Une fois l’intensité du moment retombée, on fait le bilan et il y a inévitablement des choses qu’on ferait différemment.

Avec six heures de décalage horaire pour ceux qui sont allés en Europe, c’est sans trop de surprise qu’on obtient ce genre de témoignages:

«Effectuer un mois de télétravail a été difficile sur la fin. Pour ma part, j’effectuerais un maximum de deux semaines de télétravail avec un tel décalage horaire.»
– Kevin

Pour ceux qui rentrent dans leur pays d’origine, l’option de travailler dans la maison familiale est tentante. Par contre, attention aux distractions!

Sophie nous explique que l’un des défis est de faire comprendre à certains membres de sa famille que le télétravail, c’est du travail.

«Non mamie, je ne suis pas disponible pour jouer au bridge, là je travaille!»
– Sophie

Mais la famille et les amis ne sont pas les seules distractions. Pour Khouloud, c’était en quelques sortes la nouveauté qui pouvait détourner son attention.

«Il y a eu une période d’adaptation au début pour bien aménager mon horaire de travail. Je ne voulais pas oublier ou négliger mes clients et mes autres obligations. Ça peut être plus difficile à cause de la belle température et de la belle ambiance.»
– Khouloud

Après tout, tant qu’on ne l’a pas vécu, on peut difficilement prédire notre capacité d’adaptation et tous les aléas qui peuvent influencer notre manière de travailler, comme l’accès à un espace de travail optimal.

Conclusion

Nos quatre collègues interviewés sont unanimes: ils aimeraient retenter l’expérience lorsque l’occasion se présentera. Khouloud est catégorique: elle en profitera tant et aussi longtemps qu’elle n’aura pas de restrictions personnelles ou professionnelles.

Ça tombe bien, grâce à notre nouvelle politique de télétravail hors Québec, tous les employés peuvent profiter de 17 semaines par année pour explorer le monde… en respectant évidemment certains critères!

Bien sûr, l’instauration d’une telle mesure vient avec son lot de défis et de questionnements. Notre équipe RH s’est penchée sur le sujet avec beaucoup de sérieux pour proposer un cadre qui saurait satisfaire à la fois ceux qui veulent en profiter, les clients avec qui ils seront en contact et les collègues qui resteront à Montréal.

Pour s’assurer que l’expérience soit positive pour tous, chaque demande de télétravail à l’étranger doit être préalablement approuvée par le gestionnaire immédiat et l’équipe RH. Jusqu’à maintenant, on peut affirmer que les solutions qu’on a trouvées fonctionnent à merveille.

«On accorde un maximum de confiance aux employés et ils nous le rendent naturellement en offrant la même qualité de travail que lorsqu’ils sont au Québec. Les salariés sont heureux de pouvoir voyager tout en travaillant et cela se ressent grandement dans leur motivation. C’est un vrai Win-Win!»
– Katia Bertagnin, Responsable de la charge de projet

À la lumière de ces retours d’expérience, on peut donc affirmer que oui, il est possible de travailler au-delà des frontières, mais en faisant preuve d’adaptation à tous les niveaux.

«Franchement, c’était super! Milles merci à Uzinakod pour avoir rendu ça possible. Ça a mis du soleil dans mon expatriation!»
– Sophie

Que ce soit pour pouvoir travailler à (longue) distance ou pour bénéficier de tous nos autres avantages, va faire un tour sur notre page Carrières pour découvrir nos postes disponibles ou envoie ta candidature spontanée!

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